Nous publions ici un article du site d'information koaci.com
Nous aimerons que vous réagissiez suite à cet article.
Côte d’Ivoire : Des exilés au Ghana fustigent la
conclusion de la rencontre FPI-Gouvernement
Hamed Bakayako et les cadres du FPI (ph W) le
jeudi dernier à Abidjan
- Ghana – Accra, le 21 Décembre 2013 © koaci.com– La fracture avec les
exilés continue de s'aggraver dans la famille frontiste. Des refugiés
ivoiriens au Ghana commencent par réagir à la suite de l’entretien que
le ministre d’Etat ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed
Bakayoko, a eu le jeudi dernier à Abidjan avec une délégation du Front
populaire ivoirien (FPI). La rencontre a porté sur les conditions du
retour sécurisé des exilés et réfugiés au bercail.
En donnant une suite à cette rencontre dont ils étaient le sujet
principal de la discussion, on note des réactions divers de la part des
refugiés ivoiriens au Ghana.
Si certains ont salué cette initiative qui vise à favoriser la
réconciliation en Côte d’Ivoire, d’autres par contre estiment que c'est «
un accord signé sans l'avis des exilés, un accord qui n’est pas pour
les exilés » et que par conséquent « ce n’est d’eux qu’il s'agit ».
Dans ce sillage, la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (COPIE),
une structure dirigée par Damana Adia Pickass, dit avoir appris « avec
étonnement ce jeudi 19 décembre 2013, à travers les médias, la
conclusion d'un accord entre le gouvernement Ouattara et une délégation
du Front Populaire Ivoirien (FPI), composée de Amani N'Guessan Michel,
Miaka Ouréto et de Sery Gouagnon sur le retour des exilés ».
En appelant certains de leurs frères exilés et refugiés en exil au Ghana
a gardé le calme sur cet accord qui a été signé sans leurs avis, la
COPIE dit dans le communiqué signé par Idriss Ouattara, son secrétaire
général, que dans les heures à venir elle « donnera de façon claire et
nette sa position sur ce prétendu accord ».
Au-delà de cette polémique qui s’installe parmi les réfugiés ivoiriens,
certains se posent la question de savoir sur la réelle motivation des
leaders du FPI qui sont allés rencontrer le gouvernement du Président
Ouattara pour signer un accord en leurs noms sans les avoir consulté.
Au même moment d’autres soutiennent l’initiative prise par la délégation
du FPI car pour eux elle vise simplement à amener au respect une
disposition constitutionnelle qui stipule qu’ « aucun ivoirien ne doit
être contraint à l'exil ».
En coulisse, il se murmurerait qu’en terme de signature d’un accord, des
refugiés opteraient plutôt pour des closes claires entre autres
l’amnistie, la restitution de biens et avoirs confisqués … et une
garantie sécuritaire. Affaire à suivre…
Mensah
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