dimanche 22 décembre 2013

  Nous publions ici un article du site d'information  koaci.com
Nous aimerons que vous réagissiez suite à cet article.

Côte d’Ivoire : Des exilés au Ghana fustigent la 
conclusion de la rencontre FPI-Gouvernement

Hamed Bakayako et les cadres du FPI (ph W) le
jeudi dernier à Abidjan

- Ghana – Accra, le 21 Décembre 2013 © koaci.com– La fracture avec les exilés continue de s'aggraver dans la famille frontiste. Des refugiés ivoiriens au Ghana commencent par réagir à la suite de l’entretien que le ministre d’Etat ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a eu le jeudi dernier à Abidjan avec une délégation du Front populaire ivoirien (FPI). La rencontre a porté sur les conditions du retour sécurisé des exilés et réfugiés au bercail.

En donnant une suite à cette rencontre dont ils étaient le sujet principal de la discussion, on note des réactions divers de la part des refugiés ivoiriens au Ghana.

Si certains ont salué cette initiative qui vise à favoriser la réconciliation en Côte d’Ivoire, d’autres par contre estiment que c'est « un accord signé sans l'avis des exilés, un accord qui n’est pas pour les exilés » et que par conséquent « ce n’est d’eux qu’il s'agit ».

Dans ce sillage, la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (COPIE), une structure dirigée par Damana Adia Pickass, dit avoir appris « avec étonnement ce jeudi 19 décembre 2013, à travers les médias, la conclusion d'un accord entre le gouvernement Ouattara et une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI), composée de Amani N'Guessan Michel, Miaka Ouréto et de Sery Gouagnon sur le retour des exilés ».

En appelant certains de leurs frères exilés et refugiés en exil au Ghana a gardé le calme sur cet accord qui a été signé sans leurs avis, la COPIE dit dans le communiqué signé par Idriss Ouattara, son secrétaire général, que dans les heures à venir elle « donnera de façon claire et nette sa position sur ce prétendu accord ».

Au-delà de cette polémique qui s’installe parmi les réfugiés ivoiriens, certains se posent la question de savoir sur la réelle motivation des leaders du FPI qui sont allés rencontrer le gouvernement du Président Ouattara pour signer un accord en leurs noms sans les avoir consulté.

Au même moment d’autres soutiennent l’initiative prise par la délégation du FPI car pour eux elle vise simplement à amener au respect une disposition constitutionnelle qui stipule qu’ « aucun ivoirien ne doit être contraint à l'exil ».

En coulisse, il se murmurerait qu’en terme de signature d’un accord, des refugiés opteraient plutôt pour des closes claires entre autres l’amnistie, la restitution de biens et avoirs confisqués … et une garantie sécuritaire. Affaire à suivre…

Mensah 

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